Jeudi 26 juillet
4
26
/07
/Juil
10:54
Ces quelques mots Cher Maître, pour tenter de répondre à votre question : pourquoi as-tu accepté, toi jolie jeune
femme sans problème, d’un milieu africain aisé et éduqué, et même intello, de venir rencontrer cet inconnu que j’étais pour toi la première fois, dans un hôtel moyen de XXXX en acceptant les
conditions étonnantes que je t’avais imposé : venir me voir sans slip, m’annoncer ta soumission dès l’arrivée, te mettre à genoux et me sucer comme préalable.
Pourquoi j’ai accepté de vous rencontrer pour la première fois ?
Vous cet homme qui m’étiez entièrement inconnu, qui m’imposiez un rituel sexuel dès la première rencontre dans un lieu aussi
compromettant qu’un hôtel ? Pourquoi ai-je accepté de venir à vous, sortir de chez moi et vous rejoindre sans dessous prête à me livrer ?
Cela relève de l’étrange, d’autant plus que ce fut la première fois pour moi : sortir m’offrir à un inconnu. Parcourir
cette si grande distance qui me séparait de vous et de cet hôtel, nue sous ma jupe, avec l’air qui me soufflait le pubis. Pourquoi suis-je venue à ce rendez-vous avec cet inconnu que je
devais saluer avec soumission en m’agenouillant à ses pieds pour sucer son sexe ?
L’esprit de l’Homme, je crois, est chose complexe. Il relève d’une science qui n’est point encore mienne. Je pourrais en
bonne orthodoxe (que j’ai su être) répondre à ce pourquoi et dire parce que j’en avais envie.
Pour ceux à qui cela convient comme réponse, nul besoin de parcourir les lignes qui suivront. Nul besoin, après tout ne
peut-on dire plusieurs choses en un mot ? Peut-être, pourquoi pas !
L’esprit de la femme, je crois, est chose complexe. Il relève d’une science qui n’est point encore mienne. Il suscite des
comportements nouveaux et déroutants. Qui ont sans doute des racines sécrètes et lointaines.
Mon esprit était malade, abattu, il soupirait à quelque chose que la vie ne m’avait pas donné. Peut être est-ce sot de
parler ainsi ou insensé, mais je parle depuis mes tréfonds.
Était emprisonné en moi un vieux songe, cet espoir que chacune de mes années s’acharnait à amenuiser. Dans un joli petit
coffret secret je gardais confusément mon envie d’être aimée.
D’être aimée.
Jusqu’ici je ne crois pas qu’on m’ait aimé. On m’a baisé, pas encore enculé certes comme vous souhaiter le faire prochainement,
mais pas aimé.
D’ailleurs qui pouvait m’aimer ? J’ai passé ces derniers années seule quoique entourée, forte quoique lasse,
heureuse quoiqu’ affligée. J’avais envie de changement plus que de l’amour, je voulais un homme et une histoire spéciale.
Etant dotée d’une certaine intelligence d’esprit, la fausseté des rapports humains que j’entretenais jusqu'à lors m’a consumé à
grands feux. J’avais besoin de changement.
Et quel beau changement que de quitter cette sphère que je connaissais et qui me décevait, pour aller vers l’inconnu,
vers cet inconnu que j’appelle à présent mon Maitre ; sur cette voie d’exploration et de guérison interne que m’ouvre cette expérience de soumission initiatique.